Merci pour votre mobilisation !

by / mardi, 26 janvier 2016 / Published in Non classé

Nous sommes extrêmement heureux de recevoir des donations pour notre projet. Chacun est maintenant bien informé que les contrées du Top 10 DXCC ne sont pas facile à activer, parfois en raison de l’accès difficile, parfois en raison de la situation politique ou du budget extrêmement élèvé requis pour organiser une expédition.

Juan de Nova a été pendant longtemps dans la liste de ces îles activées régulièrement par des scientifiques, en grande partie membres de l’agence météorologique française et de temps en temps par des militaires. La dernière activité importante remonte à 2003 depuis l’île voisine d’Europa. Presque 13 années de silence pour une île située dans l’Océan Indien, à proximité d’autres entités très communes de la liste DXCC.
C’est vrai, cette petite île est située à environ 100km de la côte occidentale de Madagascar. Mais alors, pourquoi est-il compliqué et cher d’y aller ?

Bien, tout d’abord, c’est une question d’autorisation. Comme d’autres îles, JDN est administrée par la préfecture des Terres Australes et Antarctiques Françaises, qui est en charge de ces territoires. La plupart d’entre elles sont classées en tant que réserves naturelles pour maintenir ces endroits aussi sauvages que possible. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si ces lieux sont souvent considérés comme référence (niveau 0) en terme d’impact humain. Les millions d’oiseaux peuvent s’y reproduire et nicher en paix, tout comme les tortues. Ce serait un non-sens d’autoriser des missions en flux continu.
Après notre opération 2014 depuis Tromelin, les TAAF ont accepté notre demande d’autorisation, probablement en raison de la confiance mutuelle et de la relation positive établies durant ces années de préparation. De notre côté, nous faisons notre possible pour ne pas être un « poids » auprès de ces personnes et veillons à prendre immédiatement en compte toutes les remarques et recommandations issues des différents services impliqués.

D’un endroit à l’autre, les contraintes sont différentes et nous avons du repenser un certain nombre d’aspects de l’opération. Le transport aérien utilisé en 2014 n’était pas envisageable, notamment à cause du volume et du poids à transporter. L’assistance reçue (transport des caisses) pour Tromelin n’était pas non plus possible cette année.
Dès lors, nous avons du nous rabattre sur la solution maritime en sollicitant un navire autorisé à stationner dans le lagon et à transporter notre équipe et notre matériel. Avec les diverses taxes de séjour, cela représente environ 70% du budget total. Le coût de notre autonomie énergétique est également important puisque nous devons acheminer plusieurs groupes électrogènes et l’installation électrique adéquat ainsi que le carburant (10-15%). Pour une opération de cette ampleur, ces frais sont difficilement compressibles, d’autant plus qu’il nous faut respecter un cahier des charge précis, auquel nous ne dérogerons pas.

D’un autre côté, nous avons essayé d’optimiser au mieux nos dépenses et fait en sorte d’employer autant que possible du matériel disponible chez chacun d’entre nous ou prêtés par nos généreux sponsors. Bien que l’équipe (10 opérateurs) finance une bonne partie de l’expédition – ce qui est tout à fait logique, nous avons lancé un appel vers les associations radioamateur du monde entier ainsi qu’auprès des DX’ers. Il est incontestable que cette mobilisation a permis d’avancer dans l’organisation et que sans celle-ci, notre expédition serait restée à l’état de simple projet.

A vous, contributeurs, sponsors ou membres d’une des associations/clubs/fondations qui nous aident, nous vous tirons un grand coup de chapeau. Cependant, il est important que la mobilisation se poursuive sur les différents continents afin de continuer à soutenir l’équipe dans ses efforts.

Nous ne pouvons qu’être fiers et heureux devant tant de marques de sympathie et de générosité.

Qui a dit que le Ham Spirit n’existait plus ?

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